La ferme des Petits Tresseaux

Une belle rencontre et un partenaire H2eau !

Alors que l’élevage intensif pollue l’eau et les sols sans tenir compte du bien-être animal, un autre type d’élevage, qu’il soit raisonné ou certifié bio, tient compte d’un cahier des charges précis qui vise à respecter l’environnement, et certains éleveurs vont encore plus loin dans leur démarche.

Certes, qu’il soit bio ou conventionnel*, l’élevage de bovins nécessite un besoin évident en eau. Néanmoins, un élevage peut aussi devenir un acteur environnemental positif, notamment par le choix de son lieu d’implantation. L’exemple type est la ferme des Petits Tresseaux, située dans la commune d’Averdon. Olivier Gabilleau, propriétaire de la ferme, a fait le choix de répondre au besoin du consommateur, tout en étant attentif à la question environnementale. Il est propriétaire de vaches Highlands, de volailles, de porcs et de brebis qui vivent en plein air sous sa bienveillance. Sa ferme, et plus particulièrement ses vaches Highlands, ont contribué à restaurer un lieu naturel, 20 hectares de marais, classés zone Natura 2000.

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©Sarah Houssin-Dreyfus

L’histoire est la suivante : En 1999, une tempête détruit la forêt de peupliers, laissant l’endroit se remplir de broussailles qui rendent de ce fait le lieu inaccessible. En 2009, la syndicat de la Haute Cisse et la mairie d’Averdon entreprennent la restauration du lieu de façon écologique. Les vaches Highlands trouvent alors leur rôle : en s’alimentant des roseaux dont elles raffolent, elles assurent le maintien de la restauration du lieu.

« Devenez consom’acteur ».

C’est le projet de Olivier Gabilleau clairement affirmé sur sa page internet que je vous invite à découvrir à cette adresse :

https://www.lespetitstresseaux.fr/vache-highland/

Conscient de la consommation d’eau que nécessite son activité, il a mis en place un assainissement écologique de la ressource en utilisant les roseaux. Une belle initiative locale pour répondre à nos besoins en viande tout en adoptant une démarche écologique et raisonnée. Car si la vente se fait en direct avec le consommateur, ce dernier doit également apprendre à gérer ses besoins, en consommant moins et mieux. La production est en effet limitée au profit du bien-être animal, de la longévité des animaux, de l’élevage sous la mère – les veaux ne sont pas destinés à la vente et le lait leur ai réservé – de l’environnement, de la qualité et de la santé pour tous.

Devenons « consom’acteur » par le choix d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement !

*conventionnel = industriel.